jeudi, octobre 23, 2008

Crise Financière (1)

Un article paru sur "l'observateur" le 1er Octobre qui présente un décriptage du kach le plus grave depuis 1929 avec l'économiste Michael Aglietta.


Michel Aglietta: professeur de sciences économiques à Paris-X, spécialiste d'économie monétaire internationale, est l'auteur de travaux sur le fonctionnement et les failles du système financier. Il a publié en 2004, avec Antoine Rebérioux, "Dérives du capitalisme financier".


" 10 clés pour comprendre la crise"

1) Le laisser-faire en procès: Ou comment le krach accuse les escès du capitalisme

Cette crise marque la faillite d'une croyance selon laquelle le système financier peut s'autoréguler. C'est donc l'échec d'une idéologie qui s'est développée il y a trente ans sous Ronald Reagan et Margaret Thatcher puis a atteint son paroxysme avec Goerge Bush et Alan Greespan(ex-patron de la réserve fédérale). Elle a permis non seulement à l'ingénieurie financière de se développer mais aussi d'être exploitée de manière perverse.
La prise en charge du système financier par l'Etat (comme on le voit aujourd'hui au Etats-Unis) clôt une époque d'une trentaines d'années, celle de tous les excès, du crédit mais aussi de l'élargissement inadmissible des inégalités dû à l'emballement sans contrôle de la finance de marché. L'énormité du déficit public américain à venir et retour des réglementations indispensables dans les banques et les marchés de capitaus vont durablement accroître les coûts du crédit et limiter les leviers d'endettement. La croissance débridée à crédit de l'Occident, alors que la grande majorité des revenus réels stagne, est parvenue à son terme. A l'avenir, l'activité économique devra être financée davantage par des fonds propre consacrés à des investissements à long terme.
La chine développe un modèle alternatif capitalisme maîtrisé par l'Etat et fondé sur la puissance de lépargne. L'essor de la finance asiatique qui va progressivement organiser ses marchés financiers et développer ses investisseurs institutionnels permet d'envisager un système fiancier selon de nouveaux schémas. L'épargne occidentale s'investira dans lespays emergents. Et les fonds souverains gérés par les Etats et les entreprises des pays émergents viendront acquèrir des actifs en Occident.
2) La folie des hypothèques : Ou comment la crise financière à éclaté
Un mécanisme diabolique s'est mis en place aux Etats-Unis. Il puise son origine dans la débauche des crédits hypothécaires dans l'immobilier. Le processus est le suisvant: un ménage emprunte de l'argent pour acheter une maison. Cette maison est la garantie de l'emprunt. Au départ, elle vaut 100. Le ménage emprunte donc 100. Et puis le prix de l'immobilier augmente; le maison vaut 150. Le ménage peut donc accroître son emprunt de 50 et en profiter pour acheter d'autres biens, une voiture par exemple. Une maison peut ainsi garantir plusieurs prêts. Cette Démaeche a été encouragée par les banques. Mais aujourd'hui on en paie les effets pervers. En effet, lorsque le marché de l'immobilier baisse, ce qui est le cas depuis deux ans, la maison vaut moins cher que le crédit contacté pour l'acheter- moins de 100dans notre exemple. Et le ménage ne peut ne peut plus honorer ses dettes. Aujourd'hui des milliers d'Américains engagés dans ces crédits hypothécaires n'ont d'autres solutions que d'abandonner leurs biens aux banques pour rembourser leurs prêts.Laméthode est brutale: les établissements prêteurs leur demandent de renvoyer la clé de la maison par la poste. Ces ménages sont libérés de leur dette mais ils se retrouvent alors sans toit. La banque, elle, récupère un bien dont la valeur ne fait que baisser. Dès la fin de l'année 205, les prix de l'immobilier ont marqué le pas et la baisse a commencé à l'automne 2006. Et pourtant, preuve de l'incroyable irresponsabilité des banques et des agences de notation chargées d'évaluer la qualité des crédits subprimes: leur distribution, et transformation en titres financiers, s'est accélérée!
3) les crédits subprimes: Ou comment les ménages américains se sont surendettés
Les crédits subprimes sont des crédits qui ont été distribués à des ménages sans aucun plancher ressources. En claire, sans vérifier qu'ils n'étaient pas trop élevés pour leurs revenus. Ces crédits d'une durée de trente ans ont été construits de la façon suivante: deux ou trois années de taux d'intérêt très bas, puis une renégociation à des taux plus élevés et variables. Ainsi la charge de paiements mensuels sur les ménages a-t-elle pu s'accroître brusquement de 25% à 40% au-dessus de son niveau initial. Il faut savoir qu'aux Etats_Unis les crédits peuvent aussi étre accordés par des courtiers spécialisés hors de toute supervision. Ceux-ci ne les conservent pas, mais les transfèrent à des banques d'affaires qui les regroupes pour les vendre à des investisseurs sous forme de titres financiers. Ces courtiers sont rémunérés par une commission et cherchent donc à faire le plus de volume, sans se soucier de la capacité du ménage à rembourser. Le système reposait donc sur une incitation perverse. C'est ce type de crédit distribué à des ménages qui a augmenté à une vitesse vertigineuse.
4) La titrisation: Ou comment le mal s'est propagé
Ces crédits se sont disséminés à cause de la titrisation. La titrisation est une technique qui consiste à loger dans une société ad hoc toute une série de crédits consentis à des ménages par exemple, puis à vendre les titres de cette société à des investisseurs pour qui cela constitue un placement. Ils ont en quelque sorte acheté à la banque ses créances. Ces Produits élaborés par des banques d'investissement ont été placés, hors de leurs bilans, comme si les banques n'avaient été que des intermédiaires. Celles-ci revendaient les produits de la titrisation à des investisseurs, pouvant se trouver aussi bien à Wall Street, que Tokyo ou Paris. Ces établissement financiers se disaient: j' achète un millier de prêts et, pour réduire de risque, je mélange avec des crédits émis dans des régions très différentes-Floride, Californie, Texas... Le problème, c'est que ni les banques ni les agences de notationn'avaient envisagé une chute de l'immobilier sur tout le territoire. Or la baisse des prix et le montant des crédits non remboursés se sont renforcés réciproquement. Les banques ont saisi les biens des mènages insolvables et se sont efforcées de les revendre. Le gonflement des pertes a provoqué la défiance des investisseurs. Plus personne ne savait quelle était la valeur des titres.Plus personne ne savait quelle était la valeur des titres. Et les transactions ont été gelées.
5) L'irresponsabilité des agences de notation: Ou comment les investisseurs se sont laissé aveugler
Ils ont fait confiance aux agences de nation. Aujourd'hui, trois sciétés américaines(Moody's, Fitch et Standard and Poor's évaluent la qualité d'un titre ou la solidité d'un émetteur. Puis elles leur donnent une note. Comme les prêts regroupés dans les pools de crédits puis "titrisés" paraissaient bien diversifiés, les agences de notation estimaient le risque global peu élevé et elles ont accordé de bonnes notes aux titres émis. Ainsi les investisseurs, les caisses de retraite, les fonds de pension, les compagnies d'assurance-vie se sont laissé séduire par ces titres qu'on leur présentait comme des produits pas plus risqués que les emprunts s'Etat mais rapportant 0.5% à 1%de plus. Ils y ont vu une manière de doper leur rendement.
La mécanique s'est enrayée au printemps 2007. Les agences de notation se sont soudain réveillées. Elles ont abaissé la note de nombreux titres qu'elles avaient auparavant évalués AAA, la meuilleure appréciation possible. Cette réestimation a tari la vente de ces titres, qui sont devenus impossibles à négocier. Comme les établissements qui portaient ces produits finançaient leurs opérations par de l'argent emprunté à court terme, ils ont alors rencontré les pires difficultés à trouver des capitaux. Voilà pourquoi les banques centrales ont dû désamorcer ces crises de liquidité récurrentes en alimentant en urgence les marchés.

jeudi, avril 10, 2008

ouuf!!



Dans ma société, il y a un cas qui me rappel le film "terreur extrême" ou " Primal fear" de Richard Gere et Edward Northon; (Roy ou Aron?????)

Devant le PDG, mon collègue est Aron ; le gentil, l'éternel innocent, qui fait son travail serieusement et a toujours des solutions à proposer. Ses collègues se plaignent de lui ,sûrement par ce qu'ils sont jaloux de lui car il est parfait aux yeux du PDG.


une fois le PDG est absent, Roy le méchant vient en courant pour harceler ses collègues, pour insulter à haute voix et donner des ordres pour mépriser tout le monde car il à la carte blanche ( la confiance du PDG).

jeudi, avril 03, 2008

Raffaella Carra

pour rachouda,

quand tu veux pleurer et crier très fort comme tu le faisais à 1 an, écoute ballo ballo

je pense qu'elle reste toujours ta tétine ;)

maman sera contente

Moral à 0

Petit à petit on devient moins petit

C'est une phrase que j'ai lu hier alors que j'ai ete déprimé à fonds
je me vois si petite qu'une fourmis alors que je veux être plus grande qu'un dinosaure et je vois que le temps presse.

Quelle taille je fait réellement en ce moment? je ne sais pas!!! suis-je en retard? en avance? par rapport à ma génération? .. ben!! au milieu..est ce mon ambition qui me pousse à penser comme ça .;ou les mauvaises décisions que j'ai prise et qui m'ont bloqué là ou je suis?
lhamdoulillah 3ala koulli hal

mercredi, janvier 02, 2008

2008


BONNE ANNEE 2008

jeudi, juin 07, 2007









Le métier de trader international
Formations et débouchés sur le marché national et international

Cette conférence aura lieu le Vendredi 08 Juin 2007 à 18H à la Salle des Actes de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales Rabat- Agdal (Bd des Nations unies, Agdal, Rabat)



Animé par Monsieur Mostafa BENKHAYAT



Mostafa Belkhayate, né à El Jadida, est trader professionnel. Spécialiste des marchés financiers, il s’est formé pendant 20 ans auprès des plus grands brokers européens. Après avoir remporté en 2000 le championnat du monde de la spéculation sur devises à Genève, il remporte en 2005 le titre de meilleur gérant au monde en pilotant un fonds canadien de 200 millions de dollars à partir de Marrakech.

mercredi, mai 23, 2007

La démission de OUDGHIRI



Certes la vie de l’entreprise poursuivra son cours, mais l’histoire du secteur financier marocain est à jamais marquée par le passage de Oudghiri à la tête d’Attijariwafa bank. En effet, c’est l’homme qui, en 2003, a réussi ce que personne ne pensait possible, la fusion entre Wafabank et la Banque commerciale du Maroc, qui donnera naissance au plus grand groupe financier du Maghreb.

Oudghiri est aussi l’homme qui a donné à la banque marocaine une toute nouvelle dimension à l’international. Il a acheté la Banque du Sud en Tunisie en partenariat avec Banco Santander Allié de toujours de la BCM et de l’ONA. Enfin en septembre dernier, il a acquis la banque sénégalo-tunisienne dans le but de la fusionner avec Attijariwafa bank Sénégal, qui venait d’être créée.

Par ces actions, l’homme en a surpris plus d’un et est très vite devenu incontournable. Jour après jour, il fait preuve d’une poigne et d’une perspicacité que ne laisse pas paraître sa timidité. Beaucoup lui attribuent l’idéologie des champions nationaux. Plusieurs observateurs seront prêt à jurer qu’il a été à l’origine de l’acquisition du pôle énergie du Groupe Amhal par Akwa, celui de la famille Akhannouch. Il est vrai qu’il n’a forcé aucune des parties à signer, mais il a joué de son influence.

mardi, mai 22, 2007

Driss BENZEKRI


Driss Benzekri est enterré aujourd'hui dans son village natal Aït OUAHI près de TIFLET dans la province de Khémissat.

Victime des années de Plomb, il aura passé 17 ans dans les geôles pour ses idées politiques et son action au sein de la gauche radicale, particulièrement le mouvement clandestin "ilal Amam".

Arrêté en 1974 et condamné à 30 ans de prison, il sera libéré en 1991.

De cette période de privation de liberté, il ne gardera pas d'amertume. au contraire, il saura transformer ces souffrances en militant pour la promotion des droits de l'homme après sa liberté. En d'autres termes, il a su, avec un courage politique et détermination,mettre cette période à profit pour renforcer la démocratie et l'Etat de droit.


Feu BENZEKRI était titulaire d'un diplôme d'études approfondies en linguistique et en littérature à la faculté Med V de Rabat (1983). Il avait également occupé le poste secrétaire générale du CCDH .

Feu BENZEKRI avait poursuivi ses études en France où il a obtenu un diplôme d'études approfondies en linguistique à l'université d'Aix-Marseille en 1987. En 1993, le défunt obtenu un magistère en droit international(droit international et droit humain) de l'université d'Essex, en Grande-Bretagne.
Membre fondateur et premier président du "forum Vérité et Justice", Feu BENZEKRI avait effectué plusieurs études et enquêtes linguistiques et juridiques, notamment des études sur la phonologie et la syntaxe de la langue Amazighe à l'ère de la résistance sur le mandat et les activités du group de travail sur les disparitions forcées des nations unies, et d'une recherche sur le processus de création du tribunal pénal international et les récents développements du droit pénal international.

Le défunt a été nommé par S.M le roi le 7 Janvier 2004 à la présidence de IER(l'instance Equité et Réconciliation et en juillet 2005 aussi nommé pas S.M le roi président cu CCDH (conseil consultatif des droits de l'homme.